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Clair-obscur


Saul Leiter. Ana, vers 1950. Avec l’aimable autorisation de la Saul Leiter Foundation.

Double face.

Œil gauche au soleil, œil droit à l’ombre.

Et ce visage qui semble être plongé dans une mélancolie passagère, les yeux à peine ouverts, la mèche qui virevolte un peu et la bouche couverte de rouge à lèvres.


Elle semble comme happée par des pensées très profondes.

Une nostalgie soudaine, un souvenir qui affleure au bord de sa mémoire ?


Saul Leiter l’attrape au moment où lumière et pénombre se disputent sa peau claire.

Comme un masque soudain appliqué à sa chair.

En demi-teinte, avec le coup de foudre d’un rayon inopiné.



À voir : L’exposition "Saul Leiter" aux Rencontres d’Arles 2023

L’ensemble du programme ici.


 

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