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Un lit



Agnès Varda, Sans titre (l'Opéra-Mouffe), mars 1958, courtesy collection agnès b.

C’est un enlacement en bonne et due forme, à deux sur un lit une place et l’impression d’être aux portes du paradis. Le bonheur est tout fragile, il plane dans le repos des corps qui se mangent.


Une vue d’en haut si tendre…


Sont-ils en train de dormir ou font-ils semblant ? À noter le papier peint vintage sur le mur à droite, petites fleurs en nuées qui donnent envie d’évasion au même titre que le plein sommeil d’après l’amour. On reconnaît l’œil adorable d’Agnès Varda qui photographie ici.


La main de la femme tient le cœur de l’homme et c’est toute la chambre qui chavire dans l’océan de l’affection, le lit soudain transformé en un radeau et l’eau qui murmure la douce mélodie des amoureux transis.



À voir : « Le langage du corps » à la Fab agnès b.

Du 9 juin au 22 octobre 2023

Place Jean-Michel Basquiat, 75013 Paris

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